Lettre ouverte sur la position de la CALESH

Voici une ébauche de lettre présentant une potentielle position de la CALESH sur la saga du frais techno. À retravailler en gang, tant sur le fond que sur la forme afin de pouvoir voter dessus à l'ASG du jeudi 9 novembre 2006.



Nous, étudiants et étudiantes membres de la CALESH, constatons l'imposition d'un frais afférent supplémentaire, le frais technologique, aumentant une fois de plus l'apport étudiant au financement de l'Université de Montréal. Nous nous opposons farouchement à ce mode de financement, qui déresponsabilise le gouvernement.

Le frais technologique légitimise la pression que le gouvernement exerce sur les établissements d'éducation supérieure de même que la vision de l'étudiant comme client qu'ils sont forcés d'adopter. Il est du devoir de la société dans son ensemble d'offrir une éducation supérieure de qualité à ceux et celles qui le désirent. L'impôt progressif sur le salaire offre un outil équitable de financement de tous les services sociaux, de l'éducation à la santé.

Il est temps que tous les membres de la communauté universitaire - sans ordre particulier, employé-e-s de soutien, chargé-e-s de cours, professeur-e-s, étudiant-e-s, gestionnaires - s'unissent, se lèvent et réclament au gouvernement un financement récurrent conforme aux besoins de celle-ci. Dans ce contexte, les gestionnaires ne doivent pas être les premiers au banc des accusés, mais plutôt les pouvoirs politiques qui imposent à chaque université, et même de plus en plus à chaque unité départementale, de devenir sa propre PME en quête perpétuelle de financement et de clients.

Dans cette optique, il est clair que la CALESH s'oppose au frais technologique, à tous les frais afférents, mais surtout à toute logique niant le but premier de l'éducation: l'épanouissement d'un être humain critique et ouvert sur le monde.

Salut !

L'ASG est maintenant déplacée au 15 novembre, l'exécutif de l'AÉHUM et du RÉÉSUM étaient déjà pris pour le 9 novembre. Donc, selon les infos que j'ai, au moment de l'ASG, la campagne de la FAÉCUM sera déjà mis à terme... étant donné que la manif est le point culminant de leur campagne.

J'en profite donc pour élargir le débat :

D'une part, si vous êtes membres de la CALESH, que pensez-vous de cette lettre ouverte ? Il manque des choses ?

Est-ce que cette position pourrait rejoindre d'autres associations que celles membres de la CALESH ?

Et, je me pose une question dont les modalités ne sont pas encore clair, mais que je lance tout de même : ne devrait-on pas avoir des revendications dans le cadre de cette lettre ouverte, ou du moins pour lancer notre campagne ? Ou sommes nous toujours à l'étape de la réflexion ?

Donc, voilà ! bonne réflexion

Solidairement,
Marc-André

Je propose quelques modifications pour lier davantage certaines idées. J'espère qu'il n'est pas trop tard.

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Nous, étudiants et étudiantes membres de la CALESH, constatons l'imposition d'un frais afférent supplémentaire, le frais technologique, aumentant une fois de plus l'apport étudiant au financement de l'Université de Montréal. Nous nous opposons farouchement à ce mode de financement des institutions d'enseignement, qui transpose graduellement sur l'étudiant un fardeau dont la responsabilité imcombe à l'ensemble de la communauté, celle dont le grouverment se veut représentant. qui déresponsabilise le gouvernement.

L'imposition du frais technologique s'insère dans un contexte. D'abord celui d'une augmentation de légitimise la pression économique que le gouvernement exerce sur les établissements d'éducation supérieure. Ensuite, celui du développement du concept d'étudiant-client, où l'acquisition d'un savoir utile n'est guère plus significatif que la procuration de n'importe quel service monnayable. Nous considérons qu'il est de l'intérêt devoir de la société dans son ensemble d'offrir une éducation supérieure de qualité à ceux et celles qui intègrent de telles institutions le désirent. Dans ce contexte, l'impôt progressif sur le revenu salaire offre un outil équitable de financement de tous les services sociaux, de l'éducation à la santé.

Nous croyons le temps venu Il est temps que d'une union de tous les membres de la communauté universitaire - sans ordre particulier, employé-e-s de soutien, chargé-e-s de cours, professeur-e-s, étudiant-e-s, gestionnaires - s'unissent, . Que tous se lèvent et réclament du gouvernement un financement récurrent conforme aux besoins de celle-ci. Dans ce contexte, les gestionnaires ne doivent pas être les premiers au banc des accusés, mais plutôt les pouvoirs politiques qui imposent à chaque université, et même de plus en plus à chaque unité départementale, de devenir sa propre PME en quête perpétuelle de financement et de clients.

Dans cette optique, il est clair que la CALESH s'oppose au frais technologique, à tous les frais afférents, mais surtout à toute logique niant le but premier de l'éducation: l'épanouissement d'un être humain critique et ouvert sur le monde (haha).

Merci, bonne nuit.

Corrections orthographiques de la version de François, un ajout et la mise en évidence de la récurrence du mot contexte. Faudrait penser à modifier ça.

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Nous, étudiants et étudiantes membres de la CALESH, constatons l'imposition d'un frais afférent supplémentaire, le frais technologique, augmentant une fois de plus l'apport étudiant au financement de l'Université de Montréal. Nous nous opposons farouchement à ce mode de financement des institutions d'enseignement, qui transpose graduellement sur l'étudiant un fardeau dont la responsabilité incombe à l'ensemble de la communauté, celle dont le gouvernement se veut le représentant.

L'imposition du frais technologique s'insère dans un contexte. D'abord, celui d'une augmentation de la pression économique que le gouvernement exerce sur les établissements d'éducation supérieure. Ensuite, celui du développement du concept d'étudiant-client, où l'acquisition d'un savoir utile est devenu un investissement, rentabilisé une fois l'accession au marché du travail, qui n'est guère plus significatif que la procuration de n'importe quel service monnayable. Nous considérons qu'il est de l'intérêt de la société dans son ensemble d'offrir une éducation supérieure de qualité à ceux et celles qui intègrent de telles institutions. Dans ce contexte, l'impôt progressif sur le revenu offre un outil équitable de financement de tous les services sociaux, de l'éducation à la santé.

Nous croyons le temps venu d'une union de tous les membres de la communauté universitaire - sans ordre particulier, employé-e-s de soutien, chargé-e-s de cours, professeur-e-s, étudiant-e-s, gestionnaires. Que tous se lèvent et réclament du gouvernement un financement récurrent conforme aux besoins de celle-ci. Dans ce contexte, les gestionnaires ne doivent pas être les premiers au banc des accusés, mais plutôt les pouvoirs politiques qui imposent à chaque université, et même de plus en plus à chaque unité départementale, de devenir sa propre PME en quête perpétuelle de financement et de clients.

Dans cette optique, il est clair que la CALESH s'oppose au frais technologique, à tous les frais afférents, mais surtout à toute logique niant le but premier de l'éducation: l'épanouissement d'un être humain critique et ouvert sur le monde.

Suite à l'ASG de ce midi, voici, avec en italique les sections modifiées, les quelques changements de langage que je proposais à la lettre.



Constatant l'imposition d'un frais afférant supplémentaire, le frais technologique, dont le but évident est d'augmenter une fois de plus l'apport étudiant au financement de l'Université de Montréal, nous, étudiants et étudiantes membres de la CALESH, nous opposons farouchement à ce mode de financement des institutions d'enseignement, qui transpose graduellement sur l'étudiant un fardeau dont la responsabilité incombe à l'ensemble de la communauté, celle dont le gouvernement se veut le représentant.

L'imposition du frais technologique s'insère dans un contexte préoccupant, celui, d'abord, d'une augmentation de la pression économique que le gouvernement exerce sur les établissements d'éducation supérieure, et ensuite celui du développement du concept d'étudiant-client, où l'acquisition d'un savoir est devenu un investissement, rentabilisé une fois l'accession au marché du travail (cut) . Nous considérons qu'il est dans l'intérêt de la société dans son ensemble d'offrir une éducation supérieure de qualité à ceux et celles qui intègrent de tels établissements. Dans cette optique, l'impôt progressif sur le revenu offre un outil équitable de financement de tous les services sociaux, de l'éducation à la santé.

(cut) Le temps est venu d'une union de tous les membres de la communauté universitaire - sans ordre particulier, enployé-e-s de soutien, chargé-e-s de cours, professeur-e-s, étudiant-e-s, gestionnaires. Que tous se lèvent et réclament du gouvernement un financement récurrent conforme aux besoins de celle-ci. Dans ce contexte, les gestionnaires ne doivent pas être les premiers au banc des accusés, mais plutôt les pouvoirs politiques qui imposent à chaque université, et même de plus en plus à chaque unité départementale, de devenir sa propre P.M.E. en quête perpétuelle de financement et de clients.

Dans cette optique, il est clair que nous, de la CALESH, nous opposons au frais technologique, à tous les frais afférents, mais surtout à toute logique niant le but premier de l'éducation: l'épanouissement d'un être humain critique et ouvert sur le monde.



voilà. j'espère ne pas avoir fait trop de fautes de frappe.

Salutations.

Euh, pardon de parasiter ce fil, mais je voudrais savoir: comment avance la diffusion de la lettre, finalement? (Si je ne suis pas au bon endroit pour en discuter, prières de me jeter à la poubelle ou de scinder le sujet.)

Pour la diffusion, je devrais avoir le temps de faire ça mercredi, dès que je puisse avoir une nuit complète de someille.

Par contre, la lettre est aussi disponible dans la section documents du site de la CALESH donc sentez vous libre de la distribuer dans vos départements respectifs. Mais je viens d'ailleur de réaliser que j'avais mis la date sur cette version, donc oubliez ça c'est passé date.

Bref, ça arrive ....

Marc-André