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Eve

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MessageSujet: Dans les journaux...   Dans les journaux... EmptyJeu 26 Avr - 23:12

Dégel des droits de scolarité dès septembre
Presse Canadienne (http://www.cp.org/)
Montréal

Le gouvernement du Québec procédera dès septembre au dégel des droits de scolarité: c'est ce qu'a confirmé, ce mardi, le bureau de la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne.

Dès la session d'automne, les universités québécoises hausseront les droits de scolarité de 50 $, selon l'attachée de presse de la ministre, Valérie Grenier. Cette première hausse sera suivie par des augmentations de 50 $ à chacun des semestres pour les cinq prochaines années.

Le gouvernement a toute la latitude pour fixer les droits de scolarité, qui font l'objet d'un gel depuis 1994. Mme Grenier précise qu'une telle décision doit simplement être autorisée par le Conseil des ministres et le Conseil du Trésor.

Le président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Jean-Patrick Brady, dit être surpris par cette nouvelle. Selon lui, le gouvernement minoritaire de Jean Charest est loin d'avoir obtenu chèque en blanc de la population. Le nouveau président de la FEUQ s'explique mal pourquoi le gouvernement continue de faire preuve d'arrogance et fait payer les étudiants des erreurs au niveau des transferts fédéraux.

M. Brady affirme que la mobilisation étudiante se poursuivra jusqu'en septembre. Pour le moment, il espère ne pas avoir recours à une grève générale illimitée.

Fixés cette année à 1668 $ pour une session de 15 crédits, les droits de scolarité atteindront 2168 $ en 2011-2012, soit une augmentation de 30 pour cent en cinq ans.


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Eve

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MessageSujet: Dans les journaux...   Dans les journaux... EmptyJeu 26 Avr - 23:14

Dégel rapide des droits de scolarité
Robert Dutrisac
Le Devoir (http://www.ledevoir.com/)
Édition du mardi 24 avril 2007

Québec impose une première hausse de 50$ pour septembre

Québec -- Le gouvernement Charest procédera sans attendre au dégel des droits de scolarité. Dès septembre, les universités québécoises hausseront les droits de 50 $ pour la session d'automne, comme l'a promis le Parti libéral du Québec durant la campagne électorale. Cette première hausse sera suivie par des augmentations de 50 $ à chacun des semestres pour les cinq prochaines années.

C'est ce qu'a confirmé, hier, le cabinet de la ministre de l'Éducation, du Loisir et des Sports, Michelle Courchesne. La ministre fera rapidement la recommandation du dégel des droits de scolarité universitaire au Conseil des ministres et au Conseil du trésor, a précisé, hier, son attachée de presse, Valérie Grenier.

Le gouvernement a la main haute pour fixer les droits de scolarité qui font l'objet d'un gel depuis 1994. Point besoin d'un projet de loi qui aurait entraîné un débat et un vote à l'Assemblée nationale, ni même d'un décret gouvernemental. La simple modification par le gouvernement des règles budgétaires du ministère relatives aux universités est suffisante. Le dégel, ce n'est donc pas une question qui peut menacer le gouvernement minoritaire de Jean Charest.

Si le Parti québécois s'oppose au dégel des droits de scolarité, l'Action démocratique du Québec est favorable à ce dégel. Mais il doit se limiter à l'indexation des droits de scolarité en fonction du coût de la vie, a précisé le chef de l'ADQ, Mario Dumont, en campagne électorale. Or, c'est à un rattrapage d'environ 5 % par an que procédera le gouvernement Charest, en tout point conforme à son engagement électoral. Ainsi, les droits de scolarité, qui sont fixés à 1668 $ pour une session de 15 crédits dans toutes les universités québécoises, passeront à 2168 $ en 2011-2012, une augmentation de 30 % en cinq ans.

Parallèlement, le gouvernement entend majorer les prêts et les bourses pour faire en sorte que les étudiants les moins bien nantis ne soient pas touchés par cette hausse. Michelle Courchesne entamera prochainement des consultations sur les modalités d'application de cette bonification du programme de prêts et bourses, a indiqué Mme Grenier.

Selon le recteur de l'Université Laval et président de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), Michel Pigeon, les universités ont suffisamment de temps pour modifier les droits de scolarité dès septembre si le gouvernement annonce sa décision ce printemps. «Pour nous autres, charger [sic] plus cher, ce n'est pas une affaire compliquée», a-t-il dit au Devoir.

M. Pigeon a rappelé que la CREPUQ n'avait pas de position sur le dégel des droits de scolarité. Lors de la commission parlementaire en février, les recteurs des universités se sont tous montrés favorables à la hausse des droits de scolarité -- Université Laval, Université de Montréal, Université McGill, Université Concordia, Université de Sherbrooke -- sauf les recteurs des composantes de l'Université du Québec, qui craignent l'effet de ces augmentations sur l'accès aux études universitaires.

Hier, Michel Pigeon se réjouissait que le gouvernement Charest remplisse sa promesse électorale. «Ce qu'on souhaite, c'est qu'il y ait le plus de monde possible qui puisse aller à l'université. Donc, il faut que ceux qui ont les moyens de payer paient et que les autres, on les aide. Ce n'est pas mystérieux comme principe», a-t-il indiqué.

Les associations étudiantes, comme la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), entendent se mobiliser pour contrer le dégel des droits de scolarité. Mais selon M. Pigeon, «une augmentation modeste et bien prévisible, ça ne créera pas de dérangement majeur». Les associations étudiantes en font une question de principe, estime le recteur, «mais l'étudiant moyen, je pense, il est beaucoup plus tolérant».

En cette fin d'année scolaire, les associations étudiantes auront du mal à serrer les rangs. Les étudiants «n'auront pas le temps de se mobiliser au mois d'août mais ils vont peut-être tenter de se mobiliser en septembre et octobre», croit-il.

C'est au gouvernement de convaincre la population et les étudiants que le dégel est une bonne chose. «Ce qui est important, c'est qu'ils tentent de faire la démonstration à la population et aux étudiants que ce n'est pas pour les empêcher d'aller à l'université [...].S'ils font bien leur job, ça devrait passer», prévoit Michel Pigeon.


Dernière édition par le Dim 29 Avr - 11:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Dans les journaux...   Dans les journaux... EmptyDim 29 Avr - 11:06

Opinion : Les droits de scolarité au Québec : un débat démocratique s’impose
Cécile Sabourin, Présidente de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université
Le Devoir (http://www.ledevoir.com/)
Édition du vendredi 27 avril 2007

En 2004, la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) recommandait au gouvernement de faire précéder toute modification de la politique des droits de scolarité d’un large débat public qui s’inscrive dans le cadre de l’objectif du maintien de l’accessibilité universelle.

Loin de s’orienter dans cette direction, la ministre de l’Éducation vient de confirmer le dégel des droits de scolarité, accentuant ainsi un affrontement avec les fédérations étudiantes québécoises et détruisant toute possibilité de débattre en profondeur et sereinement de cette question.

Dans le contexte du sous-financement des universités, la question des droits de scolarité est devenue le symbole de l’accessibilité des études supérieures. Cette accessibilité de même que le financement des universités sont des questions globales, fondamentales et surtout trop complexes pour qu’on les réduise à une simple décision relative au gel ou au dégel des droits de scolarité.

La FQPPU est d’avis que les Québécois doivent, en l’absence de toute urgence, se donner les conditions d’un débat permettant un approfondissement de l’enjeu dans son ensemble.

Outil de développement des sociétés

On reconnaît unanimement le rôle déterminant du savoir pour le développement global des sociétés. L’éducation prépare les personnes à contribuer le plus efficacement possible à l’avenir du Québec, et ce, par leurs activités dans toutes les sphères de leur vie. Depuis le plus jeune âge jusqu’à la fin de la vie, toute personne est susceptible, si elle en a les capacités et la volonté, de poursuivre sa scolarisation, d’aspirer à des études universitaires et d’attendre de la société québécoise qu’elle la soutienne dans ses choix. [...] La FQPPU réitère que l’accessibilité des études supérieures est un droit et qu’il revient d’abord aux gouvernements de le faire respecter.

Le Québec s’est donné un réseau universitaire dont il est très fier et qui lui a permis de prendre sa place parmi les nations développées et instruites. Cependant, les études ne manquent pas pour démontrer que le Québec n’obtient pas encore, pour sa population, des taux de réussite aux études supérieures lui permettant d’affirmer que le mandat est accompli. Selon les derniers indicateurs de la CREPUQ, sur 100 jeunes Québécois qui entrent dans le système scolaire, 29 termineront un baccalauréat, neuf obtiendront une maîtrise alors qu’une seule personne parviendra au doctorat. Tout au long de la poursuite des études se dressent des embûches qui incitent à l’abandon, entraînant pour le Québec des coûts au sujet desquels il serait bon de s’interroger. [...]

Les étudiants : une « faune » diversifiée

Les besoins de formation associés à la société du savoir (éducation de base, études avancées, réorientation professionnelle, recyclage, spécialisation) se manifestent à différents stades de la vie des personnes. Comment mieux saisir la problématique étudiante qu’en reconnaissant la diversité des statuts et des caractéristiques des étudiants aux divers cycles ?

Du point de vue de l’âge, les données sont claires : plus on est jeune, plus on a tendance à étudier à temps complet. Toutefois, en 2005, 19 % des inscrits au baccalauréat avaient plus de 24 ans, un âge où, « normalement », on a terminé le premier cycle. Pour la même année, près des deux tiers des inscrits au deuxième cycle à temps partiel dépassaient la trentaine. Le pourcentage était de 28 % pour les étudiants à temps complet. Ces quelques données révèlent que les projets d’études se conjuguent probablement avec des activités professionnelles et des responsabilités familiales.

Peut-on présumer que les étudiants à temps complet et à temps partiel, quelle que soit leur provenance géographique et socioéconomique, reçoivent un soutien adéquat pour leurs études, qu’ils ont un accès similaire aux régimes de prêts et bourses et que ce dernier est équitable ?

Les coûts et l’endettement associés aux études universitaires

Si la pointe de l’iceberg que sont les droits de scolarité est un sujet abondamment traité sur lequel les opinions sont de plus en plus polarisées, bien d’autres frais sont requis de quiconque s’engage dans des études universitaires : frais afférents, qui ont connu des hausses substantielles, variables selon les universités et parfois selon les programmes, achat de volumes, documents, ordinateur s’ajoutant aux dépenses de logement, de subsistance et de transport.

L’évaluation des sommes nécessaires à la poursuite d’études universitaires a fait l’objet de nombreuses études, démontrant que le métier d’étudiant est coûteux et que tous les gens n’ont pas les moyens de le pratiquer, ce que la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) s’emploie à [documenter].

Selon une recherche de Statistique Canada, L’enquête auprès des titulaires d’un doctorat : profil des diplômés récents, la majorité (56 %) des diplômés ne contractent pas de dettes pour financer leurs études de doctorat. Peut-on expliquer autrement cette situation autrement qu’en supposant que des dettes d’études non remboursées empêchent la poursuite d’études doctorales pour plusieurs ?

Ces données partielles illustrent l’importance d’analyses plus fouillées ainsi que la pertinence de s’interroger sur les inégalités entre les conditions de vie des étudiants.

Le soutien disponible

En ce qui concerne les soutiens disponibles, quelques éléments d’information suscitent plus de questions qu’ils ne fournissent de réponses. Selon les plus récentes données de la CREPUQ, on note en 2003-04 une baisse significative du nombre de bénéficiaires du régime de prêts et bourses du gouvernement québécois par rapport à 1993-94, et ce, à tous les cycles d’études. Les étudiants se seraient-ils enrichis ?

Au cours de la même période, tout porte à croire que les bourses octroyées par les universités et par les fondations universitaires ou d’autres donateurs auraient augmenté. Un bilan est-il disponible ? Il n’existe pas non plus de portrait d’ensemble pour les bourses aux cycles supérieurs, les contrats de recherche et les stages rémunérés, même si on peut supposer que le domaine d’étude et l’objet de recherche créent des variations de taille.

L’avis de la FQPPU

Préoccupée de l’accessibilité des études tout autant que du financement adéquat des universités, la FQPPU souhaite apporter sa contribution à la recherche de solutions concrètes et durables. Cependant, loin de dresser un portrait de la situation, ce qu’elle n’est pas en mesure de faire, elle tente ici d’illustrer la complexité de la situation et incite à la prudence. La question des droits de scolarité ne peut surtout pas être examinée sans une analyse globale du sous-financement des universités et des mesures d’accès aux études supérieures.
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MessageSujet: Dans les journaux...   Dans les journaux... EmptyDim 29 Avr - 11:07

Opinion : Dégel des droits de scolarité - Une commission d’étude est nécessaire
François Landry, Titulaire d’une maîtrise en histoire du mouvement étudiant
Le Devoir (http://www.ledevoir.com/)
Édition du vendredi 27 avril 2007

Voilà, les étudiants devront payer plus cher pour étudier en septembre prochain ! Le Parti libéral du Québec (PLQ) a tenu promesse. Il procédera à un dégel des droits de scolarité de l’ordre de 50 $ par semestre. L’étudiant ne paiera plus 1668 $ mais bien 2168 $ en 2011-12, sans compter les frais afférents implantés par les universités. Une commission d’étude sur le financement du système d’éducation s’impose. Le gouvernement dégèle à l’aveuglette et se soustrait de son rôle de soutien financier.

Sur quoi se base le PLQ pour chiffrer le dégel à 50 $ par semestre ? N’est-ce pas un montant arbitraire ? Avec ce tarif, les étudiants devront payer 500 $ de plus en cinq ans, ce qui signifie une hausse de 30 %. De son côté, l’Action démocratique du Québec (ADQ) parle plutôt d’indexer les droits de scolarité à l’indice du prix à la consommation, soit environ 2 % annuellement, ce qui représenterait 16 $.

Le PLQ a toutefois mentionné qu’il bonifierait en « concordance » les prêts et bourses et qu’il investirait un milliard de dollars en éducation postsecondaire au cours de son mandat (promesse issue de sa plateforme électorale). Cependant, de cette somme, 800 millions iront directement dans les coûts du système. Il ne reste que 200 millions à partager entre les cégeps et les universités. Si nous divisons cet argent selon les proportions habituelles (40 % pour les cégeps et 60 % pour les universités), il ne reste que 120 millions pour le second groupe.

Avec la hausse des droits de scolarité de 50 $ par semestre, les étudiants des universités verseront à l’État 280 millions en cinq ans. Le calcul est simple : les étudiants financeront eux-mêmes le réseau universitaire. Pour chaque dollar investi par le gouvernement, les étudiants en verseront deux.

Ce désengagement de l’État n’est pas nouveau. Rappelons que les subventions du gouvernement aux universités, par étudiant à équivalence à temps plein, sont demeurées stagnantes entre 1989-90 et 2006-07, passant de 8377 à 8563 $, en dollars constants de 1989-90. Pour pallier le manque à gagner, les universités ont créé les frais afférents. Depuis le gel de 1994, ces frais ont augmenté de 300 %, selon les campus. Ils totalisent 191 $ par année à l’UQTR, 502 $ à l’Université de Montréal et 871 $ à l’université McGill.

Certes, cela fait beaucoup de chiffres, mais le plus important à retenir, c’est la formule que le gouvernement minoritaire a utilisée pour dégeler les droits de scolarité. D’abord, il procède exactement de la même manière qu’en 1989 : le PLQ avait en effet décrété le dégel pendant la période d’examens de décembre. Il annonce cette fois-ci le dégel à la fin du semestre universitaire, le comble n’étant pas la date mais la méthode. Afin d’éviter non seulement un débat de société mais aussi [une discussion] à l’Assemblée nationale, il modifiera les règles budgétaires du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Sans un minimum de consultation publique, la politique du PLQ s’apparente au bâillon.

Finalement, qu’attend l’ADQ pour exiger une commission d’étude sur le financement du système d’éducation ? Mario Dumont, qui s’enorgueillit d’être un démocrate près du « vrai monde », doit jouer son rôle de chef de l’opposition. Le Parti québécois, pour sa part, n’a pas de leçon à donner. Pendant les années des gouvernements péquistes, de 1994 à 2003, les frais afférents ont substantiellement augmenté, sans oublier que l’aide financière aux études est passée de 403 à 279 millions de dollars, atteignant aujourd’hui 375 millions.
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